prise ici |
Ecrire sur
l'Algérie me pose problème pour deux raisons contradictoires :
- Je n'ai pas encore envie de me rappeler de mon voyage, car mon Nhomme était présent à chaque instant et que ça me rend nostalgique, voire déprimée.
- J'ai envie de vous raconter ce qu'il s'est passé, ce que j'ai ressenti, ce qui m'a surpris, de faire ma « française » (comme le dit si souvent le Nhomme) car ce fut une expérience que j'ai aimé vivre.
A cela s'ajoute
l'envie de vous partager mon expérience sur le parcours du
combattant qu'est la mise en place du mariage mixte, les coups de
gueule que cela m'inspire, l'injustice que je ressens, le ras-le-bol
qui s'installe et qui pèse bien lourd.
Du coup, outre le
fait que mon petit cœur est triste de se remémorer tout cela, mon
cerveau fait aussi des siennes.
Je m'explique.
Il y beaucoup de
choses à dire, du moins c'est l'impression que j'ai. Et je me sens
comme si j'étais face à une rédaction pour laquelle je n'arrive
pas à organiser mes idées, ni à situer un ordre logique. Que j'ai
des choses à dire, mais que je ne trouve pas les mots. Qu'il y a
matière à s'étendre mais que tout s'enfuit dès que je veux
l'écrire.
Pour preuve,
c'est sans doute la première fois que je prend le temps de faire un
plan de ce que je veux dire sur open office, et même que j'écris un
brouillon. Je ne fais JAMAIS ça. Bizarrement, j'aime la spontanéité,
les fautes d'orthographes et les oublis qui vont avec lorsqu'il s'agit de mon blog.
C'est comme un
retour au lycée où je dois rendre une copie parfaite, après avoir
fait moult ratures et gribouillis. C'est une sensation bien étrange
…
J'ai déjà écrit tout ce qui concernait la futilité présente durant ce voyage, mais rien de ce qui était important et qui aura un impact dans ma vie. Et pour accentuer le côté louche de mon cerveau, je me refuse à publier les billets futiles tant que je n'aurai pas écris les billets "sérieux". A croire que ce qui a le plus compté pour moi ne veut pas sortir et rester bien secret.
Qui plus est, je
n'ai pas de photo, je me creuse les méninges pour savoir comment
illustrer mes propos. Au final, j'ai l'impression que l'on me demande
un exercice de style pour lequel je ne suis pas prête. Et je suis
bien consciente que le « on » c'est moi ...
Bref, ça va venir, il faut que je trouve ce qui bloque en moi ...
Tu sais, tu n'as absolument aucune obligation de raconter, fais comme tu le sens, sans contrainte!
RépondreSupprimerPrend ton temps pour "revenir"...
BizBiz
J'sais bien que ce n'est pas une obligation ^^
SupprimerJ'ai juste envie de partager. Disons qu'avec tout ce qu'il s'est passé depuis toutes ces années, les amitiés qui ont disparues etc, j'ai ce gros besoin de partager. J't'avoue qu'avoir fait ce blog m'a été très libérateur sur ce point.